Usage récréatif du protoxyde d'azote (gaz hilarant) dans l'espace public en Région Bruxelles Capitale

L'Observatoire a mené une étude exploratoire sur l'usage récréatif du protoxyde d'azote dans l'espace public en RBC. Le phénomène et son évolution sont analysés à partir de constats recueillis auprès des acteurs confrontés à la problématique. 

La popularité de l'utilisation du protoxyde d'azote à des fins récréatives (gaz hilarant) se répand. Au début de cette année, safe.brussels a été averti d'une augmentation du nombre d'explosions dans l'incinérateur de déchets ménagers bruxellois dues à la présence de bouteilles de protoxyde d'azote dans les déchets. Ce constat a donné lieu à une enquête exploratoire sur la consommation du protoxyde d'azote à des fins récréatives auprès des professionnels actifs dans les services de sécurité, de prévention et de propreté de la Région de Bruxelles-Capitale.

Les constats des différents acteurs confrontés à la problématique mettent en évidence une évolution dans la consommation de gaz hilarant avec notamment une évolution du type de contenant utilisé : les bouteilles de protoxyde d'azote de grande capacité (1L, 2L ou 5L) ont remplacé les petites capsules individuelles. Ces bouteilles de protoxyde d'azote plus grandes créent davantage de risques pour la santé et la sécurité, à la fois pour les personnes qui utilisent le protoxyde d'azote et pour les professionnels qui entrent en contact avec les déchets de protoxyde d'azote.

L'étude montre également que l'utilisation du protoxyde d'azote est désormais plus fréquente dans les lieux privés, tels que les lieux de vie nocturne (par exemple les bars). Pour prévenir l'utilisation intensive du protoxyde d'azote, il est nécessaire de se concentrer sur la sensibilisation et la prévention ciblée au sein des groupes à haut risque. Il est également important de poursuivre les recherches sur l'utilisation du protoxyde d'azote afin d'élaborer des politiques éclairées.
 

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