Pics de pollution
Les pics de pollution se produisent généralement pendant les mois d'hiver ou au printemps et sont le résultat d'une augmentation des concentrations de polluants dans l'air, tels que les particules fines et le dioxyde d'azote. La qualité de l’air que nous respirons quotidiennement joue un rôle décisif sur notre santé et notre bien-être. De nombreuses études internationales montrent que la pollution de l'air a un impact très important sur notre santé. Le système respiratoire est le premier à souffrir des polluants qui pénètrent dans l'organisme par l'air que nous respirons. Les conséquences vont d'affections temporaires à des troubles respiratoires permanents ou à des maladies chroniques. Les polluants favorisent le développement de problèmes respiratoires et cardiaques, de bronchites, d'asthme, d'allergies diverses, etc.
Les activités humaines sont la principale source de pollution de l'air dans les grandes agglomérations. Il s'agit du fonctionnement d'une ville, de la densité de population, des activités qu'une ville développe, des transports. La situation dans notre région n'est pas aussi alarmante que dans d'autres grandes villes européennes. Elle n'en est pas moins préoccupante. Bruxelles n'a pas d'industrie lourde sur son territoire : les émissions atmosphériques proviennent donc essentiellement des installations de chauffage et, par ailleurs, principalement du trafic automobile. Les concentrations de polluants provenant du trafic routier sont en forte baisse. Néanmoins, le transport en Région bruxelloise reste la principale source pour le dioxide d’azote et la seconde pour les particules fine, représentant une menace pour la santé. Les "dimanches sans voiture" montrent clairement l'effet polluant du trafic routier.
Le Plan pics de pollution
Les pics de pollution, liés à la concentration accrue de polluants dans l'air, nécessitent des mesures d'urgence pour limiter les émissions venant du transport et du chauffage. Le "plan pic de pollution" de Bruxelles est déclaré lorsque la concentration de particules et/ou de dioxyde d'azote dans l'atmosphère atteint certains seuils qui nécessitent la prise de mesures. Ces mesures consistent principalement à réduire les émissions dues à la circulation automobile en limitant la vitesse, voire en restreignant la conduite, en favorisant l’usage des transports en commun, en limitant le chauffage, voire en interdisant le chauffage au bois.
La qualité de l'air ayant un impact sur la santé, l'information du public est également cruciale. Bruxelles Environnement dispose d'un réseau de points de mesure qui enregistrent en permanence les concentrations des différents polluants dans l'air. Sur base de ces résultats de mesure, un indice est calculé qui reflète en temps réel la qualité de l'air en Région bruxelloise.
Liens utiles
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