État des lieux du Needle spiking en Région de Bruxelles-Capitale et recommandations

La question des piqûres d’aiguille/attaques à la seringue, ou needle spiking, fait depuis peu l'objet d'une grande attention dans les médias.

Bruxelles Prévention et Sécurité mobilise son Observatoire pour suivre les phénomènes de sécurité qui ressortent dans l’actualité et pour pouvoir informer les acteurs concernés à leur sujet. Dans ce cadre, un premier « Flash Paper » a été rédigé, relatif au Needle spiking. L’Observatoire de BPS s’est penché sur ce phénomène, ses origines, ce que l’on en sait et les difficultés rencontrées pour son étude. La situation en Région de Bruxelles-Capitale est examinée en détails et des recommandations sont formulées en matière de prévention, de prise en charge des victimes, de récolte de données et de communication.

Il en ressort, en particulier, un manque d’informations précises sur le phénomène : pas de trace avérée d’utilisation de drogues, en Belgique comme à l’international, pas de motif connu, pas d’autre fait criminel (ex. vols, violences sexuelles) associé à ces piqûres, ainsi que des craintes quant à des phénomènes de psychose collective lors des événements de masse de l’été. 

Les recommandations consistent essentiellement à ne pas faire porter la responsabilité aux victimes, malgré le manque de preuves relatives au needle spiking. Il s’agit au contraire d’accompagner les victimes, en les prenant au sérieux et en leur offrant un soutien psychologique et un suivi médical  ̶  à savoir analyses toxicologiques mais aussi dépistage VIH etc. Il est aussi  important de récolter des indices médico-légaux et des informations plus générales sur le phénomène afin de pouvoir développer des politiques publiques adaptées. Enfin, en matière de communication, il est important d’utiliser des canaux adéquats permettant d’atteindre les publics visés, notamment les jeunes. 

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