Atteintes à l’intégrité de la personneAtteintes à l’intégrité de la personne

Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes - Les violences fondées sur le genre

Rapport OBPS: Les violences liées au genre découlent des “rapports de force historiquement inégaux entre les femmes et les hommes” et sont “un des mécanismes sociaux cruciaux par lesquels les femmes sont maintenues dans une position de subordination par rapport aux hommes” -Convention d’Instanbul

Du harcèlement sexuel au meurtre de femme, elles forment un continuum dans lequel aucun fait n’est anodin. Les violences LGBTQIA+phobes découlent de ces mêmes rapports de forces qui mettent dans une position de subordination non seulement les femmes mais aussi toutes personne non hétérosexuelle ou ne répondant pas aux stéréotypes de genre dominants. Si les statistiques policières ne donnent actuellement pas d’informations sur le genre des victimes, d’autres sources éclairent cette problématique. 

Plus de 9 femmes sur 10 ont déjà subi du sexisme dans l’espace public  selon des enquêtes menées par différentes asbl:

  • 98% des femmes disent en avoir déjà fait l’expérience (asbl JUMP EU 2016, asbl Vie féminine 2018 
  • 91% des filles (15-24 ans) disent avoir subi du harcèlement sexuel et 1 fille sur 3 des attouchements non-souhaitées (asbl Plan international Belgique 2021).

A noter que selon cette enquête de Plain International, à Bruxelles (contrairement à Anvers et Charleroi), 30% des victimes disent que des témoins sont intervenus lors du harcèlement – cela peut-être un effet positif des campagnes menées ces dernières années à ce sujet en RBC (cf. http://signalelaviolence.brussels)

Les femmes sont de loin les premières victimes de violence sexuelle et intrafamiliale 

  • 89% des personnes prises en charge par le Centre de prise en charge des violences sexuelles (CPVS) de Bruxelles depuis sa création sont des femmes. 433 personnes s’y sont présentées en 2020.
  • Dans les appels reçus par la ligne Ecoute Violences conjugales, 92% des victimes sont des femmes (chiffres 2019).
  • Selon un recensement d’articles de presse en ligne, en 2020, en Belgique, on comptait au moins 24 victimes de féminicides – dont une tuée avec son enfant. 

Rien que pour la Région Bruxelles-Capitale, les statistiques du Parquet correctionnel de Bruxelles renseignent 15 tentatives d'assassinat ou meurtre dans un contexte de violence intrafamiliale en 2020 - 232 pour toute la Belgique.

La crise sanitaire a amplifié les difficultés rencontrées par les femmes

  • Isolement induit par les mesures de confinement et la restriction des activités 
  • Augmentation des sollicitations des services d’aide et des lignes d’écoute mais diminution des opportunités de dépôt de plainte et de prises en charge multidisciplinaires efficaces.


Ces informations sont extraites du Rapport 2020 de l'Observatoire de Bruxelles Prévention et Sécurité (OBPS). La mission de l'OBPS est l’examen approfondi et le monitoring constant de l’état de la sécurité en Région bruxelloise. Ces travaux de recherche sont destinées à enrichir la connaissance sur les thématiques de sécurité au sens large, et participent à l’élaboration de l’image des phénomènes de criminalité en Région de Bruxelles-Capitale.


Rien ne justifie la violence conjugale et intrafamiliale. Les services d'aide restent disponibles. Pour toute urgence, de l'écoute et de l'aide, téléchargez le document ci-joint

PHOTO: @ONUFemmes

Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes - Les violences fondées sur le genre

Appels d'urgences

En Belgique, il existe deux grands numéros d'urgence :

Tous les numéros d’appels d’urgence

Follow us!