Journée Internationale des Volontaires : construire ensemble une société résiliente

Le 4 octobre, Bruxelles a accueilli la toute première édition de la Journée Internationale des Volontaires en gestion de crise. Elle a rassemblé 300 volontaires, représentants des services de secours et des autorités publiques ainsi que des experts en gestion de crise venus de Belgique, de France, du Luxembourg et du Québec. Leur objectif ? Mettre à l’honneur les citoyens bénévoles et construire ensemble une société plus résiliente.

Bruxelles et la Belgique sur la carte internationale de la gestion de crise

À l’initiative du Gouverneur pour la gestion de crise en Région de Bruxelles-Capitale et des Gouverneurs des provinces du Brabant wallon et de Luxembourg, safe.brussels a organisé la Journée Internationale des Volontaires sur le site de Tour et Taxis à Bruxelles. L’événement a rassemblé volontaires, professionnels et décideurs autour d’un objectif commun : renforcer la résilience de notre société face aux crises.

La journée s’est appuyée sur des initiatives belges réussies telles que BW response (Brabant wallon), BRU response (Région de Bruxelles-Capitale) et LUX response (Luxembourg). Ces programmes, nés de besoins locaux, sont désormais reconnus à l’échelle internationale comme des modèles inspirants de participation citoyenne et de prévention des risques. Ainsi, la Journée Internationale des Volontaire a positionné Bruxelles et la Belgique comme leaders en matière de gestion de crise innovante.

« Mon objectif avec BRU response est de faire de la Région de Bruxelles-Capitale une région pilote en matière de culture du risque. Une Région où chaque citoyen est un acteur conscient, formé et intégré dans la chaîne de gestion de crise. Nous souhaitons voir émerger une Génération R : une génération de citoyens résilients, pour une Région mieux préparée aux crises de demain », a déclaré Sophie Lavaux, Gouverneur pour la gestion de crise en Région de Bruxelles-Capitale.

Une journée réussie avec les citoyens au cœur de l’action !

L’enthousiasme des participants était palpable tout au long de la journée. Qu’est-ce qui a nourri cet enthousiasme ? Des présentations inspirantes de bonnes pratiques internationales, une dynamique où chaque voix comptait, et un fort sentiment d’unité. Rien d’étonnant quand on réunit 300 personnes partageant les valeurs de solidarité, de résilience et d’engagement pour la collectivité.

L’événement a été un vrai laboratoire d’idées et d’actions. Lors d’ateliers interactifs, les participants ont réfléchi à la pérennisation des réserves citoyennes existantes et à renforcer la coopération entre autorités et citoyens.

Tout au long de la journée, l’engagement citoyen était au centre des discussions. Dans plusieurs pays – du Québec à la Belgique – les citoyens s’engagent volontairement via des réserves citoyennes de sécurité civile. Cette initiative souligne qu’une société résiliente commence par des citoyens impliqués : des personnes formées, capables d’identifier les risques et de jouer un rôle actif en situation de crise.

Gilles Mahieu, Gouverneur du Brabant wallon, a souligné : « Il s’agit d'aller au contact, sur le terrain, comme moteur de l’axe ensemble et de préparer une riposte adaptée, et parfois créative, face à l’incertain. »

Un programme riche : des présentations inspirantes et des ateliers pratiques

Les volontaires des réserves citoyennes n’étaient pas les seuls à participer à l’événement. Étudiants, partenaires des services d’urgence et de secours, protection civile, défense, … Tous se sont réunis pour réfléchir à une meilleure préparation face aux scénarios les plus difficiles. Une salle bien remplie, avec un public particulièrement diversifié !

Le matin, les trois gouverneurs belges et des experts internationaux en gestion de crise venus de France, du Grand-Duché de Luxembourg et du Québec ont pris la parole. L’après-midi, les coordinateurs communaux des plans d’urgence, des représentants des forces de l’ordre et certains experts internationaux ont échangé avec les participants.

Les ateliers de l’après-midi ont permis de faire émerger des idées concrètes, de favoriser les échanges entre pays et de nouer de nouvelles collaborations.

« Des citoyens qui adaptent leur logement aux risques d’inondation aux entreprises qui apportent une aide logistique en temps de crise : tout le monde doit être impliqué », a déclaré Olivier Schmitz, gouverneur de la province de Luxembourg.

La création d’un réseau international de volontaires

En fin de journée, les trois gouverneurs belges ont annoncé la création d’un réseau international de volontaires en gestion de crise. Ce réseau favorisera le partage de connaissances et la coopération entre les réserves citoyennes à travers le monde.

La Journée Internationale des Volontaires en gestion de crise a été bien plus qu’un événement. Elle a marqué le début d’une solidarité transfrontalière, où les citoyens jouent un rôle central pour rendre notre avenir plus sûr.

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