L’accueil et le suivi des victimes est un objectif transversal déjà fonctionnel dans une série de domaines.
L’information du citoyen concernant les services existants est essentielle pour un exercice concret des droits individuels et pour garantir l’accueil des victimes. Ces services doivent tenir compte du public et de son éventuelle fragilité lors de toutes démarches. La formation en cette matière, ainsi que la diffusion de bonnes pratiques (par exemple : annonce d’une mauvaise nouvelle), font l’objet d’une attention particulière des organes de formation compétents.
Concernant l’accueil des victimes, les accords de coopération pour l’assistance aux victimes entre l’État fédéral et les entités fédérées reprennent déjà différents acteurs :
- Les services de police, assistés en cela par les services d’assistance policière aux victimes au sein de la police locale et fédérale, sont responsables de la première prise en charge et de l’accueil de la victime et des proches et procurent une information de base à la victime ;
- Les services d’accueil des victimes des maisons de justice fournissent dans chaque dossier individuel une information spécifique aux victimes et proches, aussi bien pendant l’enquête judiciaire que pendant l’exécution de la peine. Ils offrent ou organisent également le soutien nécessaire lors des moments difficiles sur le plan émotionnel pendant la procédure judiciaire ;
- Les services d’aide aux victimes offrent l’aide sociale et l’accompagnement psychologique aux victimes et aux proches. Les services sont agréés et subventionnés par les entités fédérées (services d'aide sociale aux justiciables, centres d’accueil, centres de confiance et équipes SOS enfants pour les enfants maltraités, services d’aide à la jeunesse…).
L’accompagnement des auteurs est également transversal aux thématiques, que ce soit en termes de monitoring par les instances pénales ou en termes de réinsertion après avoir purgé une peine ou d’accompagnement psychosocial après la commission de délits.